Que sont les plumes sur les oiseaux ?

Perruches se lissant les plumes

Richard McManus / Getty Images

Le terme « plume d’épingle » désigne les plumes nouvellement développées sur un oiseau en train de muer. Une plume d’épingle est courte lorsqu’elle apparaît pour la première fois sur la peau de votre oiseau. Elle sort à travers sa peau et est recouverte du même type de kératine qui compose les tiges des plumes.

À quoi ressemblent les plumes d’épingle ?

Les plumes d’épingle (ou plumes de sang) ressemblent à des épingles qui percent la peau, ce qui explique probablement leur nom. Ce sont des plumes vivantes, immatures, avec un apport sanguin qui pousse pour remplacer une vieille plume que l’oiseau a muée. Cette gaine de kératine, principalement composée de protéines, est très similaire en composition à la corne d’un animal, à un sabot ou à un ongle d’orteil. Elle doit être retirée pour que la nouvelle plume puisse « se déployer » et pousser correctement. Cette gaine de kératine protège la plume nouvellement développée pendant son développement. Au fur et à mesure que la plume pousse, la gaine qui entoure la toute nouvelle plume s’allonge. Au fur et à mesure que l’oiseau se lisse, elle aide à ébrécher la gaine. Ce lissage et cet ébréchure permettent à la plume de se dilater et de se déployer pendant son développement. Il existe un apport sanguin actif qui alimente la plume. Au fur et à mesure que la plume continue de pousser, l’apport sanguin se réinstalle à la base de la structure de la plume près de la peau. Ces nouvelles plumes d’épingle sont très délicates pendant leur émergence, il faut donc faire attention lorsque vous manipulez votre oiseau. 

La complexité des plumes

Les plumes sont en fait assez complexes et leur structure globale est composée de différentes parties. Il existe plusieurs types de plumes qui composent le plumage d’un oiseau. Et il existe différents noms pour les différentes parties des plumes. Chacune est conçue par la nature pour effectuer un travail bien spécifique à la fonction de la plume. Les types de tâches que font les différentes plumes se répartissent en ces classifications spécifiques : isolation, imperméabilisation, exposition, vol et camouflage.

Le Calamus

Le calamus est la base de la plume qui devient le rachis (prononcé : ray-kiss) lorsque vous remontez le long de la tige centrale de la plume. Le rachis est la tige centrale principale de la plume. Dans la plupart des plumes d’un oiseau, le rachis est rigide et soutient les barbes plumeuses qui sortent de la tige. Les barbes sont les principales branches plus grandes de la plume.

Les Barbules

Les barbules sont les branches secondaires de la plume et sont plus petites. Ces barbules et barbules ont de petits crochets qui permettent à l’oiseau de « zipper » ses plumes et de les lisser pour que ses plumes soient bien rangées et bien nettes sur son corps. Ce toilettage est nécessaire pour que les plumes fonctionnent correctement pendant le vol ainsi que pour emprisonner l’air entre les plumes et son corps, ce qui le garde au chaud. Cette fermeture éclair accroche les plumes en utilisant les barbules comme attaches. Lorsqu’un oiseau est correctement toiletté avec toutes ses plumes « zippées », il forme une protection contre le vent et l’humidité. 

Plumes de contour

Les plumes de contour constituent la majorité de ce que vous voyez sur l’oiseau. Les plumes de contour suivent la forme de l’oiseau de très près, ce qui lui donne une allure assez profilée. Un bon exemple peut être observé sur le pingouin où les plumes sont si proches les unes des autres et serrées sur le corps qu’elles ressemblent en fait à de la peau plutôt qu’aux plumes qui sont réellement présentes.

Les plumes sont disposées de manière à se chevaucher, comme les écailles d’un poisson ou d’un reptile. Les extrémités des plumes sont exposées et visibles, tandis que les parties inférieures duveteuses des plumes situées plus bas sur la tige de la plume jusqu’à la base sont repliées près du corps. Vous constaterez que les femelles ont une couleur plus terne ou plus unie que le mâle de la même espèce dans de nombreux cas. Cela permet à la femelle de rester plus facilement camouflée lorsqu’elle couve ses œufs ou protège ses bébés. 

Manchot royal (Aptenodytes patagonicus), photo de face

Tom Brakefield / Getty Images

Plumes d’oie pendant le lissage

Bien que les oiseaux enlèvent la plupart de leurs plumes pendant le lissage, il y en a toujours quelques-unes (notamment sur le dessus de la tête) qu’ils ne peuvent pas tout à fait atteindre. Dans la nature, d’autres membres du troupeau aideraient à lisser les plumes pendant les comportements naturels de toilettage, mais en captivité, vous pouvez aider à ce lissage en retirant les tiges des plumes. Vous pouvez le faire en les faisant rouler doucement entre le pouce et l’index. 

Si votre perroquet de compagnie est en train de muer et de nouvelles plumes apparaissent, une douche pourrait l’aider à se sentir plus à l’aise. Une douche est agréable pour la plupart des oiseaux car l’eau peut aider à soulager les démangeaisons.

Édité par Patricia Sund

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