Entraînez votre chiot à ne pas avoir peur

Chiot Golden Retriever dans l'herbe

Carolyn Ann Ryan / Getty Images

Les chiots manifestent généralement de la peur lorsqu’ils sont confrontés à des personnes, des animaux ou des situations inconnus. Cette émotion normale est un mécanisme de protection qui incite le chien à combattre ou à fuir le danger. Elle est commune à tous les animaux (y compris les humains). Il existe des mesures que vous pouvez prendre pour atténuer certaines des craintes de votre chiot et pour l’empêcher de réagir de manière excessive lorsqu’il est effrayé.

Identifier la peur

Il existe un nombre presque illimité de circonstances pouvant provoquer un comportement craintif ou anxieux chez un jeune chien. Certaines sont plus courantes que d’autres. Tout ce qui n’est pas lié à l’expérience du chiot est généralement perçu comme une menace potentielle, en particulier par les animaux soumis ou timides. Il est utile, à des fins de formation, de pouvoir identifier une peur spécifique. Certaines peurs courantes incluent :

  • Des bruits étranges ou l’approche d’un inconnu peuvent provoquer une réaction chez n’importe quel chien, mais peuvent être particulièrement effrayants pour un chiot.
  • Être seul peut être un déclencheur d’anxiété chez un chiot.
  • Les chiots peuvent réagir avec crainte face à des animaux inconnus, à la rencontre d’enfants ou à la présentation de bébés.
  • Les chiots peuvent paniquer à la vue d’une personne en uniforme, avec les cheveux longs ou portant un chapeau.

Certaines races nordiques comme les huskies de Sibérie, ainsi que les chiens de grandes races comme les bergers allemands et les labradors retrievers, semblent plus enclins à souffrir de phobies du bruit, comme la peur pendant les orages ou les feux d’artifice. Et un chien effrayé par quelque chose de spécifique pendant la période de socialisation peut toujours réagir à ce stimulus de manière craintive.

Un lit pour chien conçu spécialement pour les chiots peut aider à réconforter les chiots souffrant de peur ou d’anxiété.

Voyez comment le chiot réagit

La réaction du chiot à la peur dépend des circonstances et de son degré de confiance (ou non). Lorsque l’occasion se présente, la plupart des chiots s’enfuient ou tentent de se cacher de la menace. Les chiots anxieux ou effrayés d’être laissés seuls peuvent essayer de s’échapper en griffant les fenêtres ou les portes, en pleurant ou en hurlant pour avoir de la compagnie, voire en mâchant ou en éliminant de manière inappropriée. Un chien soumis s’accroupit en position basse, puis se roule sur le dos et urine de manière soumise pour apaiser la menace perçue.

Lorsque la fuite n’est pas possible et que le chiot se sent acculé ou défend sa propriété (la cour par exemple), le résultat peut être une agression induite par la peur . Vous pouvez remarquer cette réaction chez votre chiot lorsque vous mettez la main dans sa cage, et qu’il grogne et vous mordille dessus, mais devient ensuite amical et heureux une fois sorti de la cage. Le chien ne peut pas s’échapper de la cage, donc vos mains s’approchant de lui peuvent provoquer une réaction de peur de la cage.

Votre chiot communique sa peur et tente de chasser la menace en grognant, en aboyant, en hérissant ses poils et en aplatissant ses oreilles. Ces signaux sont destinés à faire reculer l’agresseur, et s’ils ne fonctionnent pas, le chien peut attaquer.

Réduire la peur

La meilleure façon de prévenir la peur est de renforcer la confiance en soi dès le plus jeune âge en exposant les chiots à une variété de nouvelles expériences positives. Les chiens particulièrement timides peuvent bénéficier d’un entraînement à l’obéissance et de séances de jeu interactives. Rien ne renforce la confiance canine comme le fait d’être félicité pour avoir bien fait quelque chose. Le tir à la corde avec une serviette est un excellent moyen de renforcer la confiance des chiens.

Si vous remarquez qu’un déclencheur particulier est la seule cause de la peur, essayez d’éliminer ce déclencheur. Si ce n’est pas possible, aidez progressivement votre chien à se familiariser avec le déclencheur et, petit à petit, sa peur disparaîtra.

Problèmes et comportement de vérification

De nombreux jeunes chiens ont tendance à devenir timides à l’adolescence, vers l’âge de 4 à 5 mois. Une socialisation attentive aux déclencheurs potentiels pendant cette période peut être utile. La plupart de ces comportements liés à la peur s’estompent à mesure que le chien grandit, prend confiance en lui et s’habitue à la situation déclenchante. Les exceptions peuvent se transformer en comportements problématiques.

Punir un chien pour un comportement craintif ne fonctionne pas et, dans certains cas, cela aggravera le comportement. Un chien extrêmement craintif, en particulier s’il réagit avec agressivité, a besoin de plus d’aide que ce que la plupart des propriétaires d’animaux peuvent lui offrir. Consultez un comportementaliste animalier professionnel pour obtenir des conseils ; certains chiens peuvent bénéficier de médicaments anxiolytiques.

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